Treadmill training for patients with Parkinson's disease

Abstract
Treadmill training is used in rehabilitation and is described as improving gait parameters of patients with Parkinson's disease. To assess the effectiveness of treadmill training in improving the gait function of patients with Parkinson's disease and the acceptability and safety of this type of therapy. We searched the Cochrane Movement Disorders Group Specialised Register (see Review Group details for more information) (last searched March 2009), Cochrane Central Register of Controlled Trials (The Cochrane Library 2009, Issue 2), MEDLINE (1950 to March 2009), and EMBASE (1980 to March 2009). We also handsearched relevant conference proceedings, searched trials and research registers, and checked reference lists (last searched March 2009). We contacted trialists, experts and researchers in the field and manufacturers of commercial devices. We included randomised controlled trials comparing treadmill training with no treadmill training in patients with Parkinson's disease. Two review authors independently selected trials for inclusion, assessed trial quality and extracted data. We contacted the trialists for additional information. We analysed the results as standardised mean differences (SMDs) and mean differences (MDs) for continuous variables and relative risk differences (RD) for dichotomous variables. We included eight trials (203 participants) in this review. Treadmill training improved gait speed (SMD 0.50; 95% confidence interval (CI) 0.17 to 0.84; P = 0.003; I2 = 0%) (fixed‐effect model), stride length (SMD 0.42; 95% CI 0.00 to 0.84; P = 0.05; I2 = 0%), walking distance (MD = 358 metres; 95% CI 289 to 426; P < 0.0001; I2 = 30%), but cadence did not improve (MD 1.06; 95% CI ‐4.32 to 6.44; P = 0.70; I2 = 0%) at the end of study. Treadmill training did not increase the risk of patients dropping out (RD ‐0.07; 95% CI ‐0.18 to 0.05; P = 0.26; I2 = 51%) (random‐effects model). Adverse events were not reported. Patients with Parkinson's disease who receive treadmill training are more likely to improve their impaired gait hypokinesia. However, the results must be interpreted with caution because there were variations between the trials in patient characteristics, the duration and amount of training, and types of treatment. Additionally, it is not known how long these improvements may last. Entraînement sur tapis roulant chez les patients atteints de maladie de Parkinson L'entraînement sur tapis roulant est utilisé en rééducation et pourrait permettre d'améliorer les paramètres de la marche chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Évaluer l'efficacité de l'entraînement sur tapis roulant pour améliorer la fonction de marche chez les patients atteints de maladie de Parkinson, ainsi que l'acceptabilité et la sécurité de ce type de thérapie. Nous avons consulté le registre spécialisé du groupe Cochrane sur les troubles du mouvement (veuillez vous reporter à la description du groupe de revue pour plus d'informations) (dernière recherche effectuée en mars 2009), le registre Cochrane central des essais contrôlés (Bibliothèque Cochrane, 2009, numéro 2), MEDLINE (1950 à mars 2009) et EMBASE (1980 à mars 2009). Nous avons également effectué des recherches manuelles dans les actes de congrès pertinents, consulté des registres d'essais et de recherche et examiné les références bibliographiques (dernière recherche effectuée en mars 2009). Nous avons contacté les investigateurs, des experts et des chercheurs de ce domaine, ainsi que des fabricants d'appareils commerciaux. Nous avons inclus les essais contrôlés randomisés comparant un entraînement sur tapis roulant à une absence d'entraînement sur tapis roulant chez des patients atteints de maladie de Parkinson. Deux auteurs de la revue ont sélectionné les essais à inclure, évalué leur qualité et extrait les données de façon indépendante. Nous avons contacté les investigateurs afin d'obtenir des informations supplémentaires. Nous avons analysé les résultats au moyen des différences moyennes standardisées (DMS) et des différences moyennes (DM) pour les variables continues, et des différences de risques (DR) pour les variables dichotomiques. Huit essais (203 participants) ont été inclus dans cette revue. L'entraînement sur tapis roulant améliorait la vitesse de marche (DMS de 0,50 ; intervalle de confiance (IC) à 95 %, entre 0,17 et 0,84 ; P < 0,003 ; I2 = 0 %) (modèle à effets fixes), la longueur de foulée (DMS de 0,42 ; IC à 95 %, entre 0,00 et 0,84 ; P < 0,05 ; I2 = 0 %), la distance parcourue (DM = 358 mètres ; IC à 95 %, entre 289 et 426 ; P < 0,0001 ; I2 = 30 %), mais pas la cadence (DM de 1,06 ; IC à 95% entre ‐4,32 et ‐6,44 ; P < 0,70 ; I2 = 0 %) à la fin de l'étude. L'entraînement sur tapis roulant n'augmentait pas le risque de sortie d'étude (DR de ‐0,07 ; IC à 95% entre ‐0,18 et ‐0,05 ; P < 0,26 ; I2 = 51 %) (modèle à effets aléatoires). Aucun événement indésirable n'était rapporté. L' hypokinésie de la marche est plus susceptible de s'améliorer chez les patients atteints de maladie de Parkinson qui suivent un entraînement sur tapis roulant. Ces résultats doivent cependant être interprétés avec précaution car les essais présentaient des variations en termes de caractéristiques des patients, de durée de l'entraînement, d'intensité de l'entraînement et de type de traitement. En outre, on ignore si ces améliorations se maintiennent dans le temps.