Abstract
Summary: It has recently been suggested that the distribution of elephant and the impact by elephant on woodland can be manipulated by burning. Six landscape categories have been described for the W. National Park and Tamou Reserve in south‐west Niger, each containing a single segment of the catenary sequence. Data on woodland utilization and damage by elephant were collected on a series of quadrats and by direct observation of elephant behaviour. A mosaic of burned and unburned land, soil moisture levels and burned‐sprouted, burned‐unsprouted and unburned vegetation at different positions on the catena allowed elephant to utilize different aspects to meet different needs. Results indicated that the proportion of feeding on burned and unburned land followed the relative spatial distribution of burning on the upper catena levels. On mid and lower catena levels feeding was concentrated in areas where vegetation had resprouted following fire and on unburned land. Both bulls and cows showed a strong preference for unburned land when standing (resting). Differences in elephant distribution by activity, relative to the spatial distribution of burning, indicated that comparisons by aerial survey may be biased. Climatic factors were compared between different areas with regard to elephant utilization of burned and unburned land. It is recommended that the management implications of burning with respect to elephant‐woodland interactions must be considered in a broader model.RÉSUMEÉ: On a suggéré récemment que la distribution de l'éléphant et son impact sur les zones boisées pouvaient ěre ‘manpulés’ par les feux. Six catégories de milieux ont été décrits dans le Parc national du Wet la Réserve de Tamou, dans le sud‐ouest du Niger, contenant chacun un élément particulier de la séquence écologique. Des données sur l'utilisation des zones boisées et les dégǎts par les éléphants ont été récoltés dans une série de quadrats et par observation directe du comportement des éléphants. Parmi la mosaïque de zones brülées et non‐limitées, les différents niveaux d'humidité du sol, les sols à jeunes pousses et les zones brülées sans repousse, les éléphants leurs besoins. Les résultats indiquent que la proportion de temps passéà manger sur une zone brülée ou non brülée suit la distribution spatiale relative du feu sur les strates supérieures de la séquence. Sur les strates moyennes et inférieures de la séquence, l'alimentation se concentre dans des zones où la végétation présente une repousse d'après feux et dans les zones non brülées. Au repos, aussi bien mäes que femelles présentent une préférence marquée pour les zones non brülées. Certaines différences dans l'actogramme des éléphants, relatives à la distribution spatiale des incendies, indiquent que des comparaisons par comptages aériens peuvent étre biaisés. On a comparé des facteurs climatiques entre différentes zones pour comparer leur utilisation en situation brülée et nonbrülée. Il est recommandé que les implications des feux pour la gestion, spécialement les interactions éléphants/zones boisées, doivent ětre considérées dans le cadre dun modèle plus large.