Modification of chronotropic response to anticholinergics by halogenated anaesthetics in children

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Abstract
Cardiac rate and rhythm changes were studied in 40 children after intravenous injection of atropine or glycopyrrolate following induction of anaesthesia with halothane and enflurane. Premedication was standardized in all groups and ventilation controlled to achieve normal end tidal carbon dioxide. Heart rate increased in all cases following anticholinergic medication and the increase in heart rate was significantly higher in children receiving halothane anaesthesia as compared to those given enflurane. There was no significant difference between atropine and glycopyrrolate groups. There was no difference in frequency of occurrence of junctional tachycardia, which was the only arrhythmia observed, in the four groups studied. Our findings suggest that, in clinical situations where development of marked tachycardia is a concern, the combination of enflurane and anticholinergic drugs offers an advantage over the combination of halothane and anticholinergic drugs in paediatric patients. On a comparé les effets d’une injection d’atropine à ceux du glycopyrrolate sur la fréquence et le rythme cardiaque, chez 40 enfants anesthésiés à l’halothane ou à l’enflurane. En guise de prémédication, les enfants recevaient de la morphine à la dose de 0.1 mg · kg”-1 et du sécobarbital à raison de 2mg · kg-1 par voie intramusculaire, une heure avant l’arrivée en salle d’opération. La ventilation était ajustée de façon à obtenir une Pco2 de fin d’expiration normale. La fréquence cardiaque s’est élevée dans tous les cas après l’injection de l’agent anticholinergique, et ceci de façon significativement plus élevée chez les enfants anesthésiés à l’halothane que chez ceux ayant reçu de Fenflurane. On n’a pas trouvé de différence significative entre les effets de l’atropine et ceux du glycopyrrolate. On n’a également pas noté de différence dans l’incidence des tachycardies jonctionnelles qui ont constitué les seules arythmies observées. Nos résultats suggèrent. que dans les situations cliniques où une tachycardie importante est à craindre chez l’enfant, l’association enflurane-anticholinergique est préférable à l’association halothane-anticholinergique.