Abstract
La restauration de la résitivité électrique d'une série d'alliages alliages aluminium‐magnésium (≦ 0,3 × 10−6 à 3200 × 10−6 atomiques) est étudiée après irradiation aux neutrons à 78 °K, à des doses de quelques 1017 n/cm2. La présence de magnésium produit un accroissement important du stade II de restauration qui devient constant aux concentrations supérieures à 1000 × 10−6. Le stade III augmente lentement sans atteindre une valeur constante, même aux plus fortes concentrations. Un petit stade III' aparaît au‐dessus du stade III. Les additions de magnésium ne modifient pas l'énergie d'activation mesurée au stade III: (0,59 ± 0,02) eV. Les résultats sont interprétés en admettant que des interstitiels mobiles à 78 °K sont piégés par les atomes de magnésium et que le dépiégeage se produit au stade II. A partir de ce modèle, nous avons déduit de nos essais les valeurs suivantes: énergie d'interaction intersititiel‐magnésium E1−mg = (0,29 ± 0,03) eV; énergie d'interaction lacune‐magnésium Elac‐mg = (0,15 ± 0,09) eV.