Abstract
On étudie, en utilisant le même modèle que dans [1], le comportement en fonction de t de la fonction de corrélation : ϕq( t) = < S-q. S q(t) > dans les antiferromagnétiques et les hélimagnétiques de vecteur de structure Q, au voisinage supérieur du point de Néel (T > TN). Si l'hamiltonien commute avec le spin total, on trouve dans l'approximation du champ moléculaire et pour k petit : ϕk(t) = ϕk(0) G(tk3/2, x/k) ;ϕQ+k( t)=ϕQ+k(0) F(tk3/2, x/k) où 1/x est la longueur de corrélation. Si τ q est le temps de relaxation de ϕq(t), on trouve pour k petit : τk ∼ k- 3/2 (T = TN) ; τk∼ k -2 (T > TN) τQ+k∼ k-3/2 (T = TN); τ Q∼ x-3/2 (T > TN). La différence avec la théorie traditionnelle est plus petite que dans le cas des ferromagnétiques : nous obtenons ici une correction du même ordre de grandeur que la correction qui résulte de la théorie statique des exposants critiques. La théorie traditionnelle s'appliquerait dans un espace de dimension supérieure à 4. Les expériences récentes dans le terbium [5] semblent compatibles avec notre théorie