Abstract
On cherche à confronter les prévisions des modèles nucléaires en couches avec les données expérimentales relatives à la désintégration β. Pour préciser cette comparaison, on a été conduit à introduire, à côté du nombre quantique de moment angulaire total J et de la parité, un nombre quantique de moment orbital L pour les noyaux, c'est-à-dire à admettre un couplage du type Russel-Saunders. En réalité, ce couplage n'est pas rigoureux, principalement à cause des forces non centrales; mais on suppose pouvoir représenter le noyau par la superposition d'un petit nombre de configurations en (L, S). On suppose, de plus, que les configurations principales sont caractérisées par L, L ± 2, ... de même parité, qui est celle du noyau. Ces hypothèses, qui permettent d'interpréter la plupart des valeurs des moments magnétiques, conviennent particulièrement bien pour l'étude des noyaux impairs. En outre, on indique un ordre de remplissage possible des couches, différent pour les neutrons et les protons

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