Abstract
Discrimination tests were conducted for each ear of 6 patients with unilateral Menière's disease. Differential sensitivity to changes in pure-tone frequency (presumably containing temporal and place cues) was compared to differential sensitivity to changes in rate of sinusoidally amplitude-modulated noise (presumably containing only a temporal cue) at common low frequencies and modulation rates (< 400 Hz). An adaptive forced-choice psychophysical procedure was used. The better-ear results for the Menière patients generally were similar to findings for normally hearing listeners. For the impaired ears, pure-tone frequency discrimination typically was impaired relatively more than was the rate discrimination up to 200 Hz. However, rate discrimination was difficult or impossible above 250-300 Hz. Absolute frequency difference limens (DLs) were, on average, smaller than or at least equivalent to absolute rate DLs. Moreover, frequency discrimination always was possible for the Menière patients. Nous avons mesuré chez des malades atteints de la maladie de Menière le seuil différentiel de chaque oreille pour des variations de fréquence de sons purs et des modulations sinusoïdales d'amplitude de bruit à des fréquences comparables (basses) du stimulus. Nous avons utilisé pour ces mesures une procédure psychophysique à choix forcé. Pour la bonne oreille, les résultats des malades étaient en général similaires à ceux des sujets normaux. Pour l'oreille affectée, la capacité de discrimination des différences en fréquence tonale était souvent diminuée. Quoique dans la maladie de Menière la discrimination de la fréquence du son pur soit affectée relativement plus que celle de la modulation d'amplitude, la discrimination de fréquence n'était en moyenne jamais moins bonne que la discrimination de la modulation (en termes absolus) et restait toujours possible. Par contre, la discrimination de la modulation d'amplitude était difficile voire impossible au-dessus de 200-250 Hz et était toujours inférieure à la discrimination de fréquence audessus de 100 Hz. II apparaiˇt que les malades atteints de la maladie de Menière ont des difficultés à percevoir des modulations à des fréquences plus hautes et en conséquence ont des difficultés à discriminer les fréquences de modulation.

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