Abstract
La brusque apparition d'espèces commensales autour des habitations résulte des longues occupations natoufiennes au Sud-Levant ; elle trouve son explication par la possibilité pour les espèces animales de trouver de façon permanente de la nourriture et/ou des abris. Ces isolats encouragèrent la modification in situ de certaines espèces (Mus domesticus, Passer domesticus, Canis familiaris). Les premières preuves de manipulations génétiques et d'abattage intentionnel selon le sexe (dans ce cas Gazella gazella, Bovidae) peuvent être perçues sur les sites natoufiens. Une diminution significative de la taille (allométrique et disproportionnelle) ne peut s'expliquer que par une pression anthropogénique de longue durée sur l'environnement au sein d'une zone géographique relativement limitée. Ces conséquences biologiques de la sédentarité sont clairement reflétées par les données paléontologiques telles que les fréquences et la taphonomie des microvertébrés ou le comportement des prédateurs.