Electrophysiological investigation of auditory recruitment by averaged electroencephalographic-evoked response

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Abstract
An objective study of auditory recruitment by the method of the slow vertex-evoked potentials was carried out on 18 subjects presenting recruitment at 4000 Hz. Evoked potentials were induced by tone burst stimulation of the recruiting ear and recorded by means of an active electrode located on the vertex. For each subject a study was made: (1) of the input-output curves of the N1P2 amplitudes and of the latencies of N1 and P2 of the evoked potentials as a function of the intensity of the stimulation and (2) of the best estimation of the input-output curve of N1P2 to a power function and a logarithmic function by the least-squares regression line, after checking that it was statistically possible. The results of the 18 recruiting subjects, classified according to their audiometric thresholds, were statistically compared with those of 9 normal subjects. The relation between the amplitude of the auditory-evoked response and the intensity of the stimulation could be expressed nearly equally well by a logarithmic function and a power function. The studies revealed a very significant increase of the slope of the least-squares regression line in recruiting subjects compared with normal subjects. No significant difference was obtained by the analysis of the latencies. Résumé Une étude objective du recrutement auditif par la méthode des potentiels a été realisée chez 18 sujets présentant un recrutement à 4 000 Hz. Les potentiels évoqués ont été induits par stimulation en conduction aérienne par des ±bursts± à l'oreille présentant le recrutement et ont été enregistrés graˇce à une électrode exploratrice située sur le vertex. Pour chaque sujet on a étudié: 1) la courbe entrée-sortie des amplitudes N1P2 et des latences de N1 et de P2 du potentiel évoqué en fonction de l'intensité de la stimulation et 2) la meilleure estimation de la courbe entrée-sortie de la composante N1P2 du potentiel évoqué à une fonction-puissance et à une fonction-logarithme, par la mesure de la droite de régression linéaire après avoir vérifié que c'était statistiquement possible. La relation entre l'amplitude des potentiels évoqués et l'intensité de la stimulation a pu ětre exprimée aussi bien par une fonction-puissance que par une fonction-logarithme. Les études ont montré une augmentation très significative de la pente de la droite de régression linéaire chez les sujets présenéant du recrutement par rapport aux sujets normaux. Aucune différence significative n'a été obtenue dans l'analyse des latences.

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