Neuroleptic malignant-like syndrome: a complication of acute organophosphate poisoning

Abstract
We report a 60-yr-old woman with schizophrenia, who manifested a neuroleptic malignant (NM)-like syndrome after acute organophosphate poisoning (OPP). She attempted suicide by ingesting 40% emulsions of DMTP (S-2,3-dihydro-5-methoxy-2 −oxo-1,3,4-thiadizol-3-yl-methyl O, O-dimethyl phosphorodithioate) 100 ml. On admission, she was unconscious and demonstrated convulsions, depressed respiratory movements, miosis and profuse salivation. Plasma cholinesterase concentration (842 IU· L−1) was very low and OPP was diagnosed. She was treated with gastric lavage, atropine and pralidoxime (PAM). By the seventh day after admission, symptoms of OPP disappeared and serum ChE had recovered to a sub-normal level. On the 13th day, she demonstrated coma, high fever (41.0° C) and lead-pipe rigidity. Serum CPK was increased (1631 IV· L−1). Dantrolene sodium iv was administered for three days. Body temperature began to decrease in 24 hr, and her consciousness, muscle rigidity and other neurological symptoms returned to normal by the 16th day after admission. She was discharged from the hospital without sequelae 55 days after admission. We conclude that OPP can predispose to an NM-like syndrome and that dantrolene may be effective in the management. Cette observation décrit une réaction identique au syndrome malin des neuroleptiques (SMN) survenue chez une femme de 60 ans à la suite d’un empoisonnement organophosphoré (EOP) aigu. Il s’agit d’une tentative de suicide par ingestion de 100 ml d’émulsion à 40% de DMTP (S-2,3-dihydro-5-méthoxy-2-oxo — 1,3,4- thiadizol-3-yl-méthyl O, O-diméthyl phophorodithioate). A l’admission, elle est inconsciente et en crise convulsive, sa respiration est déprimée, elle est en myosis et elle salive avec profusion. La cholinestérase plasmatique est très basse (842 UI· L−1) et un EOP est diagnostiqué. Elle reçoit des lavages gastriques, de l’atropine et de la pralidoxime (PAM). Au septième jour de l’admission, les symptômes de l’EOP régressent et la ChE plasmatique à récupéré à un niveau presque normal. Le 13e jour, elle devient comateuse, hyperthermique (41° C) et manifeste une rigidité en tuyau de plomb. Le CPK plasmatique augmente (1631 UI· L−1). On lui administre du dantroléne sodique iv pendant trois jours. La température commence à diminuer en 24 h et la conscience, la rigidité musculaire et les autres symptômes neurologiques reviennent à la normale le 16e jour après l’admission. Elle reçoit son congé de l’hôpital sans séquelles 55 jours après son admission. Les auteurs concluent que l’EOP peut prédisposer à des manifestations identiques au syndrome malin des neuroleptiques et que le dantrolène peut être efficace pour le traitement.