Premedication with meperidine and atropine does not prolong recovery to street fitness after out-patient surgery

Abstract
The effect of premedication with meperidine and atropine on recovery to street fitness after out-patient surgery under general anaesthesia was assessed. The subjects of this study were 100 female patients undergoing therapeutic abortion. Two anaesthetic techniques were used; thiopentone-enflurane-nitrous oxide and thiopentone-fentanyl-nitrous oxide. The patients were comparable in age, weight, length of anaesthesia and time for recovery to street fitness after anaesthesia. The amount of thiopentone administered to the thiopentone-fentanyl-nitrous oxide groups was significantly greater than that administered to the thiopentone enflurane-nitrous oxide groups. It is concluded that premedication with meperidine and atropine did not significantly prolong recovery to street fitness after out-patient surgery. Fear of prolonged recovery should not affect the decision to use premedication. L’effet d’une prémedication à la mépéridine avec atropine sur le temps nécessaire à l’atteinte de l’aptitude à la rue chez des malades ambulatoires faisait l’objet de cette recherche. Cent patientes soumises à un avortement thérapeutique ont été prémédiquées ou non, dans le cadre de cette étude à double -insu. La moitié des patientes on été anesthésiées au thiopental suivi d’enflurane et de protoxyde d’azote alors que l’autre groupe de malades recevait du protoxyde d’azote, du fentanyl et du thiopental. Les malades des deux groupes étaient comparables aux points de vue de Tâge, du poids et de la durée de l’anesthésie; l’aptitude à la rue était également atteinte en un temps semblable chez les patientes des deux groupes. Les doses de barbituriques requises chez les patientes recevant le protoxyde d’azote avec fentanyl étaient significativement plus élevées que chez celles anesthésiées au mélange enflurane-protoxyde. La pré-médication à la mépéridineatropine n’a pas prolongé de façon significative le temps nécessaire à l’atteinte de l’aptitude à la rue après chirurgie ambulatoire. La crainte d’une récupération prolongée ne doit done pas influencer la décision d’utiliser ou non une prémédication chez ces malades.