Abstract
En raison du désaccord existant sur la valeur exacte de la transparence atmosphérique, il y a lieu de réexaminer les anciennes mesures pour voir si elles ont été interprétées correctement. Les mesures de Müller et Kron à Ténérife ont été présentées comme une bonne vérification de la théorie de Rayleigh. En réalité elles conduisent à une loi d'absorption différente, à peu près en λ-3. On ne peut donc en tirer aucun argument en faveur de la théorie. De plus, contrairement à ce qui a été dit, on ne peut en déduire ni l'épaisseur de la couche d'ozone, ni le nombre de molécules par unité de volume d'un gaz dans les conditions normales. En admettant qu'une partie de l'absorption suive une loi en λ-4, il faut en tout cas, si l'on ne veut pas introduire l'hypothèse déraisonnable d'une brume non sélective (brume blanche), diminuer sensiblement le coefficient numérique donné par la théorie. Le chiffre le plus vraisemblable est le chiffre théorique diminué de 25 pour 100; mais il comporte une incertitude trop grande pour qu'on puisse lui attribuer une valeur probante

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