Les gerbes d'Auger dans l'atmosphère

Abstract
Les grandes gerbes d'Auger ont été étudiées pendant deux ans sur 5 et 80 m à 2 860 m d'altitude (Pic du Midi). Les grandes variations du mouvement propre ont diminué l'avantage des grandes vitesses de comptage; nous avons été également gênés par la résistance du verre des compteurs aux basses températures. Des effets barométriques de - I0,6 ± 0,2 pour I00 et de - I0,4 ± 0,I6 pour I00 ont été trouvés sur 5 et 80 m (2.I07 et 3.I06 coïncidences), pratiquement identiques. Sur 5 m, un effet de température de - I pour I000 par degré centigrade résulte d'un pur effet géométrique de densité prévu par nous antérieurement. Cet effet de densité est susceptible d'avoir une influence considérable aux très grandes envergures (> I00 m) et aux très grandes densités observées avec la chambre d'ionisation. Après une discussion détaillée, il subsiste entre les deux enregistrements de grandes gerbes de l'air, une corrélation sur les valeurs journalières d'hiver de o,35 qui pourrait être attribuée à un effet physique encore inconnu dont l'amplitude moyenne serait de l'ordre de 0,7 pour I00 par jour. Un effet supérieur à I pour I00 par jour en hiver, c'est-à-dire au I/6e de l'effet barométrique parait exclus. L'absorption des gerbes d'Auger parait diminuer entre 3 000 m et le niveau de la mer témoignant d'une redistribution dans les divers rayonnements au détriment des nucléons et des électrons, à l'avantage des mésons μ

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