Abstract
L'auteur passe en revue les études que l'on a faites sur l'emploi des stimulus en-gendrant la répugnance, ou de la diéthylamide de l'acide lysergique dans le traitement de l'alcoolisme. Ces stimulus étaient l'apomorphine, l'émétine, la scoline et le choc électrique. Rien n'indique à l'évidence que ces méthodes sont plus efficaces que les autres, non excitantes, pour traiter les alcooliques. L'échec de ces méthodes est parfois attribuable à des modes de conditionnement défectueux. Ainsi, (1) la difficulté qu'on éprouve à régler l'intervalle entre la présentation du stimulus conditionné (SC) (alcool) et la survenance du réflexe non conditionné (RNC) (nausée et vomissements). L'intervalle critique (de 0 à 5 secondes) entre le SC et le RNC est d'une extrême importance dans le conditionnement classique; (2) L'effet hypnotique souvent produit par les drogues productrices de nausées, qui peut rendre difficile le processus du conditionnement. Cependant, même lorsqu'un réflexe de répugnance à l'alcool est bien con...