Abstract
Les auteurs ont injecté par voie intraveineuse rapide des doses d'insuline variant de 25 à 200 mU/kg à un groupe de sujets normaux. L'insuline entraine une chute parallèle de la glycémie et des acides gras sanguins ayant son maximum vers la 30e minute. Il existe une relation ayant le caractère d'une courbe à saturation entre la dose d'insuline injectée et la chute des acides gras et de la glycémie tnesurée a la 15e, 20e ou 25e minute. La chute maximale des acides gras est obtenue pour une dose d'insuline inférieure à celle nécessaire pour produire la chute maximale de la glycémie. Les auteurs proposent une explication de ce phénomène à la lumière de données concernant le métabolisme du tissu adipeux in vitro.